🟠État actuel : Terrain militaire
⌚ Temps d'explo : 2 à 6h
🧗‍♂️ Difficulté d'accès : Suivant l'ouvrage
đź‘Ť Note de l'explo : Suivant l'ouvrage
Bienvenue dans cette exploration de la Ligne Maginot, une compilation d’ouvrages de guerre souterrains oubliĂ©s…
– Road-Trip dĂ©cembre 2019 –
avec lulk23
Introduction (Jour 4 du road-trip Maginot 2019)
J’avais prévu 3 jours pour la visite de 15 bunkers, potentiellement accessibles. Déjà là , ça semble infaisable. Or, nous avons déjà bien entammé la première journée. Il est aux alentours de 14 heures 30 et nous avons 40 minutes de route avant d’arriver au premier ouvrage Maginot, et notre itinéraire longe la frontière luxembourgeoise puis allemande en partant de l’Ouest. Mais nous savons d’ores et déjà que nous allons devoir faire des choix…
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Un peu d’histoire
Nous sommes en 1920, la Première Guerre est terminée et la paix est rétablie. Mais la France songe déjà à l’éventualité de devoir faire face à une deuxième guerre. S’en suit alors beaucoup de questionnements quant à la puissance défensive de la France, dans le cas d’une nouvelle attaque. Il est évident qu’elle ne fait pas le poids face à l’Allemagne en termes de démographie. Et les quelques fortifications ayant résisté aux assauts de la Première Guerre ne sont pas à l’épreuve des obus de gros calibre. Le maréchal Pétain, alors à la tête du grand quartier général des armées françaises, pense qu’il est de la plus haute importance que les troupes soient prêtes à se défendre en cas d’offensive ennemie ; et ceci grâce à de nouvelles fortifications.
Restes des fortifications du fort de Douaumont (Meuse), photo 1917, source ECPAD
Quelques mois plus tard, Le ministre de la Guerre AndrĂ© Lefèvre Ă©met une première proposition de nouvelles fortifications Ă construire. Dans les annĂ©es qui suivent, plusieurs autres propositions, de plus en plus rĂ©alistes voient le jour. Et c’est au bout de sept ans de rĂ©flexion que naĂ®t un projet de dĂ©fense satisfaisant. C’est au printemps 1928 qu’on engage les travaux de construction en commençant par les fortifications de Nice puis, rapidement, la ligne fortifiĂ©e d’Alsace-Lorraine. Les premiers ouvrages (Hackenberg, Rochonvillers puis Hochwald) sont dits « prototypes ».
A l’automne 1929, André Tardieu forme son nouveau gouvernement et nomme André Maginot ministre de la Guerre. Le projet de défense a déjà généré plus d’un quart de milliard de francs et la nouvelle Assemblée nationale n’est pas convaincue par la pérennité du projet. Malgré tout, André Maginot parvient à convaincre les parlementaires et les travaux de construction se poursuivent avec l’ajout des fortifications du Nord puis du Sud-Est.
Des soldats et ouvriers construisent un ouvrage fortifié de la ligne Maginot en Moselle, photo 1939, source ECPAD
Organisation des ouvrages
Malgré énormément de difficultés techniques et financières, c’est finalement plus d’une centaine d’ouvrages qui sont construits sur tout la ligne de front des Alpes aux Ardennes. Les ouvrages sont composés d’un à dix-neuf blocs, reliés par des galeries pouvant faire plusieurs kilomètres de long. Les plus gros d’entre eux sont de véritables villes souterraines : on y trouve des blocs équipés d’artillerie lourde (canons, obusiers et mortiers), des magasins à munitions, des pièces techniques (générateurs diesels pour la production d’électricité et le renouvellement de l’air), des dortoirs, des réfectoires, des salles d’étude. Des voies ferrées électrifiées parcourent les galeries et permettent le transport des troupes et des munitions d’un bout à l’autre de l’ouvrage. Jusqu’à 1000 hommes peuvent occuper un seul et même ouvrage !
DĂ©filĂ© dans les souterrains de l’ouvrage du Hackenberg, photo 1939, source ECPAD
En 1936, la cadence s’accélère alors que les menaces de guerre s’accentuent. Le 3 septembre 1939, la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l’Allemagne, dont les armées ont envahi la Pologne. Les forces alliées attendent donc une attaque de l’ennemi mais très peu de combats sont livrés alors que les troupes allemandes maintiennent leurs positions respectives. C’est la « drôle de guerre ». Pendant cette période, les travaux continuent sur les derniers ouvrages et certains bénéficient d’un renforcement. Cependant, les nombreux soldats déjà en poste s’ennuient… Alors, pour passer le temps, certains d’entre eux peignent des fresques sur les murs.
Soldats allemands pendant la drĂ´le de guerre, photo 1939, source ECPAD
Offensive allemande
En mai 1940, les allemands passent à l’offensive en évitant le secteur fortifié de Thionville, alors lourdement armé. Ils prennent la direction du Nord, là où la majorité des ouvrages sont des ouvrages d’infanterie, c’est-à -dire sans artillerie lourde, et qui sont donc plus vulnérables. Les troupes allemandes percent les défenses françaises par les secteurs de Maubeuge et de L’Escaut puis celui des Flandres lors de la bataille de Dunkerque. D’autres offensives sont lancées et les lignes percées se succèdent dans tout le Nord-Est.
Le 22 juin 1940, la France et l’Allemagne signent l’Armistice alors que celle-ci occupe une bonne partie des ouvrages du Nord-Est. Les troupes françaises prĂ©sentes dans les ouvrages sont faites prisonnières et les plans des ouvrages sont cĂ©dĂ©s Ă l’occupant. Les ouvrages sont alors vidĂ©s, entre autres, de tout ce qui est dĂ©montable afin d’être rĂ©utilisĂ© dans les lignes de front allemandes ou stockĂ©.
En 1944, une dizaine d’ouvrages de la région fortifiée de Metz sont transformés en postes de commandement, dépôts et usines d’armement pour faire face aux bombardements anglo-saxons. Les ouvrages inutiles sont alors sabotés. En août, l’Allemagne perd la bataille de Normandie face aux américains et la majeure partie des ouvrages de la ligne Maginot sont libérés en novembre.
Troupes amĂ©ricaines inspectant les fortifications en 1944 (bloc 11 de l’ouvrage du Hochwald), photo 1944, source National Archives and Records Administration
Après la guerre, l’armée française veut rendre à nouveau la ligne Maginot opérationnelle. En 1946, après un inventaire des ouvrages dont l’état n’est pas trop dégradé, elle entreprend des opérations de nettoyage, de réparation et de condamnation dans un but de conservation. En 1949, c’est la guerre froide. Ce nouvel évènement motive la remise en état des fortifications ainsi que leur modernisation, suite à l’apparition de la menace nucléaire soviétique. Les blocs partiellement détruits sont re-bétonnées et l’armement volé par les allemands est à nouveau fabriqué. Mais finalement, en 1960, les travaux sont abandonnés et les ouvrages sont progressivement déclassés car jugés inutiles face à la nouvelle menace.
Les kilomètres de câbles de cuivres courants le long des galeries de la ligne Maginot sont rapidement pillés pour la refonte et les entrées des ouvrages sont alors en partie remblayées pour y empêcher tout accès. L’ouvrage de Rochonvillers est le dernier ouvrage à avoir été utilisé. Il a servi en tant que poste de commandement à l’OTAN de 1952 à 1967 puis à la 1ère armée française de 1980 à 1997, date à laquelle il sera définitivement démantelé.
Le poste de sĂ©curitĂ© situĂ© Ă l’entrĂ©e hommes de l’ouvrage de Rochonvillers, photo archives
Aujourd’hui, certains ouvrages de la ligne Maginot vivent une nouvelle vie grâce à des associations qui les ont restaurés et ouverts au public. Pour les autres, la plupart sont laissés à l’abandon, cachés dans les forêts, les champs ou les prairies. Il n’est pas rare, en empruntant les routes alsaciennes et lorraines, d’apercevoir une tourelle ou un bloc sortir sa tête au milieu de nulle part ; et peut-être que juste en dessous de vous se trouve une caserne qui abritait, autrefois, des centaines de soldats…
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L’exploration de la Ligne Maginot
Latiremont
Retour à notre époque, notre périple des ouvrages abandonnés commence par l’extrême Nord-Ouest, sous la frontière Belge. Nous arrivons à l’ouvrage A6 (6 blocs) de Latiremont. Nous nous équipons avec gants, bonnet et bottes en caoutchouc. D’après les photos que j’ai pu voir, il n’est pas rare de trouver des galeries partiellement inondées : il vaut mieux que nous soyons prévoyants. Lucas, la GoPro à la main, ouvre la marche. Nous traversons avec difficulté une prairie très boueuse avant d’arriver à la grande porte menant à l’intérieur. C’est étonnamment simple : elle est ouverte ! Comme c’est notre première visite, nous voulons tout explorer : caserne, usine, les entrées et les six blocs.
Ci-dessous, une vue sur les gĂ©nĂ©rateurs diesel qui alimentaient tout le site en Ă©lectricitĂ©. Malheureusement, je me rends alors vite compte que faire des photos dans cet environnement, sans aucune lumière naturelle, s’avère ne pas ĂŞtre chose facile… C’est ici la seule photo exploitable que j’ai de cet ouvrage.
L’exploration dure près de quatre heures, nous sortons dĂ©jĂ bien Ă©puisĂ©s par tout cette marche. Ă€ ma surprise, l’air en dessous est plutĂ´t bon ! Il y a une petit courant d’air qui traverse le site grâce aux cheminĂ©es qui le parcourent. Nous sortons alors qu’il fait dĂ©jĂ nuit. Nous dĂ©cidons, après avoir sommairement lavĂ© nos bottes dans un abreuvoir Ă vaches, de prendre la route pour trouver un endroit oĂą dormir…
Aumetz
RĂ©veil Ă 6 heures du matin après encore une sale nuit dans la voiture. La motivation est toujours lĂ , bien que quelque peu affectĂ©e par le froid, les courbatures et le manque de sommeil. Peu importe, il faut avancer, direction Est. Après une bien longue route forestière, nous arrivons au petit ouvrage d’Aumetz (3 blocs). Je ne vous raconte pas l’état de la voiture, la boue l’a entièrement recouverte ! Cette exploration devrait ĂŞtre plus rapide avec seulement trois blocs.
C’est assez dingue comme les bunkers peuvent être perdus au milieu de nulle part. Ici, au milieu d’un champ, qui aurait cru qu’on pouvait accéder à des galeries souterraines datant de l’Entre-deux-guerres… Nous entamons donc une nouvelle descente vers les entrailles de la ligne Maginot, là où il ne vaut mieux ne pas être trop arachnophobe.
La tourelle du bloc 2 a perdu sa cloche…
Nous nous dirigeons alors vers le dernier bloc. Il y a de l’eau ici. Et plus nous avançons, plus le niveau monte. Après quelques dizaines de mètres, le niveau d’eau a atteint le haut de nos bottes, ce qui nous contraint de rebrousser chemin : retour à la voiture, donc.
Bréhain et Rochonvillers
Le prochain ouvrage sur la liste est celui de Bréhain, l’ouvrage même qui m’a fait découvrir les explorations de la ligne Maginot, grâce à Mamytwink. Mais arrivés sur place, nous tombons face à une panneau « chasse en cours ». Je jette un regard vers Lucas qui est déjà en train de secouer sa tête pour me dire non. Ce n’est rien de grave, nous reviendrons. Direction alors le gros (vraiment gros) ouvrage de Rochonvillers, que j’avais déjà visité partiellement lors d’un précédent voyage avec @lisa_prieur01.
Nous commençons l’exploration ici avant même de descendre l’interminable escalier, en passant par le poste de sécurité.
L’ouvrage ayant subi un gros incendie, la majorité des galeries sont couvertes de suie et l’odeur de brulé est plutôt forte…
On retrouve ici la salle de contrôle. Je pense qu’il n’y a nul besoin de commenter le contraste avec la photo d’époque (voir paragraphe historique) !
Vous remarquerez une tache sombre en bas au centre de la plupart des photos… Comme c’est ma première exploration avec mon panneau LED comme seul éclairage, je n’ai pas réfléchi et cette tache est simplement l’ombre du pare-soleil de l’objectif.
Parenthèse fermée, nous poursuivons notre exploration, tout excités, par la descente de la cage d’escaliers. Arrivés en bas, c’est assez impressionnant. Tout est noir, brûlé. Nous arrivons rapidement à l’usine qui abrite les quatre énormes moteurs diesel.
Un des moteurs avant l’incendie, photo archives
Quelques pas plus loin, nous rejoignons le poste de transformation haute-tension, où sont alignés tous les sectionneurs. Ce genre d’installation est le meilleur endroit pour trouver du cuivre, et les pilleurs n’ont rien épargné…
La salle en question avant l’incendie, photo archives
Après la visite de ces premières installations, il est évident que cet ouvrage est bien plus moderne que les autres. Je ne peux malheureusement pas vous le partager en images, mais nous passons à travers une vraie ville souterraine : salles techniques, cuisines, réfectoires, dortoirs, sanitaires, salles de travail équipées de chauffage et même de projecteurs. Ici, la salle « télécoms », suivie du PC de supervision et de la salle de projection.
La salle de supervision, photo archives
La salle de projection, photo archives
Nous traversons ensuite le magasin à munitions quelques minutes de marche. Cela fait déjà plus de deux heures que nous sommes sous terre et nous n’avons pas encore rejoint le premier bloc des onze qui composent l’ouvrage ! J’ajoute à cela que l’ouvrage totalise près de 3km de galeries de bout en bout. Il est temps d’accélérer la cadence.
Marcher à pas déterminés, plusieurs dizaines de minutes et à la seule lumière d’une frontale dans un couloir souterrain dont on ne voit pas même l’extrémité est, je vous assure, une expérience assez déroutante ! Nous décidons de nous rendre directement au bloc 1 qui se situe à l’extrémité opposée de l’ouvrage.
Après vingt bonnes minutes de marche soutenue en nous arrêtant à chaque intersection pour vérifier notre position sur le plan, nous tombons sur la fin de la voie ferrée qui traverse la quasi-totalité du site. Quelques anciens wagonnets y sont entreposés.
Peu de temps après, nous voilà au bloc 1. Je dois faire plusieurs poses dans l’ascension des marches… Je suis épuisé et le confort des bottes en caoutchouc n’aide pas. En haut, nous sommes face à l’imposante tourelle de mitrailleuses. Un système de bras de levier couplé à un contrepoids permettait de faire sortir la cloche du sol pour tirer.
En montant sur la cloche guetteur, juste à côté, on peut observer celle-ci, fermée, qui ne s’ouvrira probablement plus jamais… Soit dit-en passant, c’est une sensation bien étrange que de se trouver si proche de l’extérieur, de l’air libre, mais sans pouvoir sortir.
Demi-tour
Il est maintenant temps d’entamer le retour, qui s’annonce bien long. De retour à la voie ferrée, pourquoi ne pas utiliser un chariot pour transporter nos sacs ?? Un petit bricolage avec un vieux tuyau noué à l’attelage du wagonnet, et nous voilà partis sur roues cette fois. Nous parcourons presque la moitié de la longueur ainsi, en nous tirant à tour de rôle. L’utilité en termes d’économie de nos capacités physiques reste à prouver : marcher aurait été bien moins épuisant ; mais c’était bien fun !!
Nous sortons enfin, après presque 5 heures passées sous terre. Quelques heures de plus ainsi et nous aurions probablement perdu la tête… Ce Road-Trip touche à sa fin. Nous visiterons encore deux ouvrages dans lesquels je ne prendrais pas de photos par manque de temps. Malgré tout l’exploration de la ligne Maginot reste une expérience incroyable à vivre à tout prix, alors à bientôt je l’espère…
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– Road-Trip nouvel an 2021 –
avec el_celestinoo
Nous sommes le 1er janvier 2021, après un réveillon passé confinés à l’hôtel, et nous revoilà en Lorraine pour l’exploration des ouvrages non explorés la fois précédente. Une fois de plus, les sites bonus du début du road-trip nous ont mis en retard… Je n’aurais encore pas le temps de faire toutes les photos que je souhaite. En revanche, cette fois je veux en faire de meilleures !
Bréhain, nouvelle tentative
Notre voyage commence, c’est évident, par l’ouvrage de Bréhain, inaccessible la dernière fois je rappelle à cause de la chasse ! Je sais que des fresques peintes par les soldats subsistent dans cet ouvrage et nous avons hâte de les voir. Mais d’abord : petite escale à l’usine où je sors mes petites loupiotes multicolores et prépare quelques photos…
Et pourquoi ne pas mettre à contribution Célestin pour apporter un peu de vie à la composition !?
Plutôt satisfait de mes prises, je remballe tout mon attirail et nous poursuivons notre quête aux fresques. Nous marchons alors encore et encore dans ces kilomètres de galeries, inspectant chaque pièce, en vain. Mais je sais qu’elles sont ici, quelque part. Et finalement, au détour de ce qui semblait être une cuisine, nous tombons sur une grande salle. Les soldats ont peint une superbe fresque sur le mur du fond.
Objectivement, cet ouvrage n’a rien d’exceptionnel si l’on met de côté ses fresques et peut être l’usine. Comme j’avais réellement aimé la visite de Rochonvillers, je me devais d’emmener Célestin là -bas. C’est donc là notre prochaine destination pour une troisième visite. J’ai repéré cette fois une potentielle autre entrée, plutôt excitante, par une cheminée donnant sur la surface et fermée par une trappe…
Comme le temps nous était fortement compté, je n’ai pas pu faire d’autres photos de cette dernière exploration. C’est donc la fin de ce périple qui nous auras tous passionné. Je suis certain que de nombreux autres mystères se cachent encore sous nos pieds et n’attendent que nous pour être explorés !
Ă€ suivre…
Bonjour, magnifique exploration, je me rend en octobre dĂ©couvrir ce magnifique morceau d’histoire, faire quelque clichĂ©s, vous parlez de plans pour ce retrouver dans les galeries, ou ce procurer ce plan svp, je suis preneur de quelques petites infos a ce sujet, merci d’avance
Cordialement
Bonjour Bertrand,
Merci beaucoup!
Concernant les plans de la ligne Maginot, je vous invite Ă visiter le site wikimaginot.eu, sur lequel vous pourrez faire une recherche par ouvrage et ainsi trouver des cartes, plans et photos !
Je vous souhaite une bonne visite et, un conseil, toujours avoir une lampe de secours à manivelle ou équivalent pour être sûr de ne pas être sans lumière !
Bonjour je voudrais visiter la ligne Maginot urbex mais je sais pas oĂą aller et oĂą me rendre
Bonjour Eddy,
Tout dĂ©pend… Plusieurs ouvrages sont aujourd’hui restaurĂ©s et accessibles au grand public tels des musĂ©es ; par exemple le Hackenberg, le Schoenenbourg et plein d’autres.
Si vous comptez visiter les ouvrages « abandonnés », comme évoqué dans ma réponse à Bertrand juste au dessus, il faut se documenter et aller faire du repérage sur place ! Cela représente un peu de travail de préparation et dépend de votre motivation.
Un petit rappel tout de mĂŞme sur l’interdit : les ouvrages Maginot se trouvent en terrain militaire. MĂŞme si cela est rare, il peut y avoir des patrouilles sur place.